Il y a tout d'abord ce voyage. Il y a les Etats
Il y a tout d'abord ce voyage. Il y a les Etats Unis, c'est beau, c'est grand, c'est haut, c'est coloré, illuminé. La tête plein d'images, de beautés, de souvenirs. Les mots ne viennent pas, c'est une expérience assez unique et impossible à décrire. New York c'est juste encore plus beau que tout ce que vous pouvez imaginer !
Désolé je ne peux rien dire de plus.
Sinon...
Retour à la réalité. Tu vois j'y ai cru. Oui je sais depuis le début j'y crois. Depuis le début j'écris ces mots : j'y ai cru et puis non. Alors bien sûr on pourrait se dire qu'au bout d'un moment j'aurais pu comprendre. Non je suis pas ce genre là moi ! Moi j'y crois toujours. Tu vois quelque part c'est pour ça que je suis là à taper sur mon clavier, que je suis là tout simplement. Parce que quoiqu'il arrive j'y crois toujours. Alors voilà je me suis encore trompé. Pourtant y avait des signes. Mais y a des signes qui trompent. A moins que ce soit toi qui te trompes quelque part. A moins que... Tu vois je continue. Je veux y croire encore. Stop. Non. On repart. C'est toujours comme ça au début, ou plutôt au recommencement. A chaque fois je me dis cette fois c'est bon j'ai compris je n'attends rien de plus. Et puis après je m'emballe. Je suis désolée.
Et puis je crois que quelque part même si rien ne se voit, même si je fais semblant de ne rien voir moi même, je ne suis pas vraiment guérie. Me reste encore ce problème d'addiction. Addiction à ce qui fait du mal. Maintenant c'est toi. C'est une douce, et agréable addiction. C'est une addiction à base de baisers, de calins, de rires. C'est une addiction perverse. Celle là j'ignore comment m'en passer. Et puis c'est une drogue. Donc non je refuse de m'en passer.
Je ne t'aime pas. J'ai besoin de toi.
Je ne te veux pas pour toujours. Je veux des maintenants très forts.
Je ne t'en veux pas. Je te veux.